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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 02:43
Le Roi Mohammed 6, une décennie de règne : réalisations, horizon et perspectives.

 

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Le Roi Mohammed 6, une décennie de règne : réalisations, horizon et perspectives.

 

Question très importante et dont tous les Marocains connaissent la réponse.
SM Mohamed 6 , a donné la liberté au Marocains de s'exprimer librement et de mettre les parties politiques devant le miroir magique de la réalité ,et une balance pour bien valoir leurs poids chez les marocains lors des élections  qui se passe sans fraude et sous le contrôle totale de la justice ,seule maître dans l’Etat de droit que nous somme
SM a redonner l'espoir au Marocains dans leurs pays ,dans leurs intégrité du territoire ...et dans la démocratie ce mots que les parties politiques et certains hommes corruptifs des autorités ont effacé de la mémoire du peuple...
et lorsque les marocains ont perdu confiance en tout le roi était pour leurs donné espoir et redonner confiance...

même lors des dernière protestations contre La hausse des prix au Maroc qui a montré une autre fois que les parties politiques au Maroc ne sont pas sérieux et ne veulent pas travailler ou encadrer les gens ,car les marocains sont épuiser par l'entré scolaire,le ramadan et le chômage et au lieu de ça ,le gouvernement n'a pas pu contrôler la hausse des prix ...le bras de fer qui était entre les syndicats de transports et le ministre des transport sur un code de route …cette grève qui avait de conséquence grave sur l’économie et le morale des citoyens….devant de tel gouvernement les marocains n'ont confiance que dans les décisions sage de SM Mohamed 6 ,car les marocains sont maintenant sûr que ni le gouvernement ni les parties politique ne sont pas encors apte a prendre la responsabilité et que seule les directives royales était là pour corriger les erreurs incessantes  du gouvernement et le pousse à penser aux intérêts des marocains non à ses intérêts personnelles.



 

Sa majesté a pris d importances mesures pour raffermir les institutions démocratiques et promouvoir la liberté da la justice et d expression, sous le leadership de sa majesté le Maroc a fait d importants progrès en matière des droits de l homme et des droits de la femme en mettant en place la moudawana qui a garantie a la femme tous ses droits, en mettant en place le code de la famille

 

Le code de la famille, dont les grandes lignes ont été annoncées par S.M le Roi dans son discours devant le Parlement le 6 octobre 2003, est considéré par nombre d’observateurs comme étant une véritable révolution politique et historique. Ce code institue de nouvelles relations au sein de la famille sur la base de l’équité et de l’égalité entre les deux époux.

 

 

Les premiers résultats de l’application du code de la famille montrent, deux ans après son entrée en vigueur, qu’une évolution certaine a eu lieu.

D’après le ministre  de

 

….SM Mohamed le Maroc s’est engagé sur la voie du renforcement des droits humains, depuis le début de la décennie 90 du siècle dernier, sous le règne de feu S.M Hassan II. La première pierre de l’édifice a été posée en 1990 avec la  création du Conseil Consultatif des Droits de l’Homme suivie, en 1993, de la mise en place d’un ministère chargé des droits de l’Homme.

 

 

A partir de l’accession de S.M le Roi Mohammed VI au Trône, une vitesse de croisière est adoptée. De grands chantiers sont ouverts pour assurer la protection des droits humains et répandre la culture du dialogue, de nouvelles instances sont mises en place et des changements notoires entrepris.

La création de l’Instance Equité et Réconciliation, une première dans les mondes arabe et islamique, constitue un pas géant dans le processus de la recherche de la vérité et de  la réconciliation du Maroc avec lui-même, etpartant de la transition démocratique. L’occasion a été donnée aux victimes des violations passées des droits humains d’exorciser leur douleur via des auditions publiques retransmises par la radio et la télévision nationales. Le but n’en était pas de procéder à une chasse aux sorcières, mais d’exhumer le passé pour mieux se tourner vers l’avenir.

Consolider les droits humains c’est aussi réviser des textes rigides qui enchaînent les femmes à un statut inférieur. C’est dans cet objectif qu'a été promulgué un nouveau code de la famille réhabilitant la femme dans ses droits et sa dignité.

L’installation de Diwane Al Madalim procède également de ce souci de  consolider l’Etat de droit. Cette institution qui trouve son fondement dans les traditions séculaires du Royaume et dans l’Islam, s’érige en arbitre entre le citoyen et l’administration. Elle s’est fixé comme objectif de lutter contre la corruption et l’abus du pouvoir et d’œuvrer à la réparation des injustices dont les citoyens sont victimes.

Les droits de l’enfant ne sont pas en reste. Des démarches ont été entreprises pour lui assurer un meilleur statut que ce soit au sein du code de la famille ou par des actions menées par l’Observatoire National des Droits de  l’Enfant (ONDE).

La solidarité est une autre forme de promotion des droits humains : le droit pour les handicapés et les démunis à une vie décente. Les efforts consentis par
mit le projet prometteur d’autonomie de nos provinces sud du Royaume, ce projet prometteur, qui est approuvé et félicité par tous les grands Etats et par l’ONU et qui garantira la dignité à tous les intervenants et mettre nos ennemis devant leurs responsabilités historique et devant des centaines de millions de Maghrébins qui rêvent de l’union du Maghreb arabe… Le roi Mohamed6 a opéré un changement politique positif au Maroc tout en maintenant une stabilité sociale et économique dans une région du monde qui a souffert de l extrémismes religieux : ceci est certainement un objectif louable... Et c est l occasion de mentionner les développements politiques et socioéconomiques entrepris par SM le roi Mohamed6 notamment le grand défi ,le projet estimer par tout le monde :l’INDH …quelque mots sur ce vaste chantier  ..

 

 

Le 18 mai 2005, S.M le Roi Mohammed VI prononçait un discours historique où il annonçait le lancement de l’Initiative nationale du développement humain (INDH). Une démarche d’envergure pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion. 

 

 

Dans son discours, S.M le Roi Mohammed VI fait le constat suivant : de larges franges de la population marocaine vivent dans des conditions très difficiles et parfois même incompatibles avec une vie digne et décente. Ces populations abritées par les bidonvilles, les quartiers pauvres des  zones urbaines et périurbaines, et par plusieurs communes du milieu rural, souffrent de l’absence des services sociaux les plus élémentaires tels la santé, l’éducation, l’eau, l’électricité, les infrastructures culturelles, etc.

D’après le rapport général des « 50 ans de développement humain et perspectives 2025 », 4 millions de Marocains vivent en dessous du seuil de pauvreté dont 3 millions dans les campagnes, ce qui fait de la pauvreté au Maroc un phénomène largement rural. Un Marocain sur quatre est pauvre dans les zones rurales, alors qu’en milieu urbain une personne sur dix l’est.

Selon ce même rapport, la pauvreté touche spécialement les femmes, les enfants et les populations aux besoins spécifiques.

Dans son discours du 18 mai 2005, le souverain affirme que l’on ne  peut éradiquer la pauvreté  par la seule assistance ponctuelle ou une action caritative spontanée ou encore par un devoir éthique, a souligné S.M le Roi dans son discours. Le Souverain plaide pour un développement durable basé sur des politiques publiques intégrées  s’inscrivant dans un projet global auquel toutes les composantes de la société doivent adhérer.            

Les principaux axes de l’INDH

S’attaquer au déficit social en élargissant l’accès aux services sociaux de base, promouvoir les activités génératrices d’emplois et de revenus stables, adopter une action créative envers le secteur informel, venir en aide aux personnes souffrant d’une grande vulnérabilité ou ayant des besoins spécifiques, ce sont là les principaux axes que S.M le Roi propose pour une méthodologie d’action en vue de concrétiser les objectifs de l’Initiative nationale pour le développement humain.

Dans un premier temps, l’INDH parera au plus urgent et s’attellera à répondre aux besoins de la population la plus fragilisée dans quelques 360 communes rurales des plus pauvres et 250 quartiers démunis dans le milieu urbain et périurbain. 

Toutes les composantes de la société sont invitées à participer à la réalisation de ce grand chantier et à leur tête le gouvernement qui, trois mois après le discours royal du 18 mai 2005, a  remis au souverain un plan d’action gouvernemental pour la mise en œuvre de l’INDH. Ce plan définit le contexte et les enjeux de l’Initiative, les programmes élaborés, le financement, les modalités d’exécution et le planning de la mise en œuvre. 

Les partis politiques sont également invités à participer à l’Initiative nationale du développement humain en inscrivant au cœur de leur programme électoral des projets concrets, en perspective des échéances de 2007.

Financement de l’INDH

Le budget de l’INDH  s’élève à 10  milliards de dirhams sur 5 ans. Selon le montage financier arrêté, le budget de l’Etat intervient à hauteur de 60% (6 milliards) et les collectivités locales à hauteur de 20% (2 milliards). Le reste, soit les 2 milliards de dirhams restants, est assuré par la coopération internationale.
pour l’année 2006, les crédits disponibles pour la mise en œuvre de l’INDH s’élèvent à 2,5 milliards de dirhams, selon une déclaration faite par le Premier ministre, le 5 janvier 2006.

S.M le Roi a cherché à pérenniser les actions de l’INDH en adossant leur réalisation à des ressources inscrites dans le budget général de l’Etat.  Dans son discours du 18 mai 2005, le Souverain avait précisé que le financement de l’INDH ne reposera sur aucun nouvel impôt ou charge fiscale que ce soit pour le citoyen ou pour l’entreprise.

Lancement des projets

A partir du mois de septembre 2005, S.M le Roi a supervisé en personne le lancement des grands projets de développement s’inscrivant dans le cadre de l’Initiative Nationale de Développement humain (INDH) dans plusieurs Wilaya du Royaume : Tétouan, Casablanca, Mekhnès, Oujda, Guelmim. Tous ces projets qui s’étendent aux domaines social, économiques et culturel ont pour motivation première de lutter contre la précarité et l’exclusion. 

Loin d’être un programme de circonstance, l’Initiative Nationale pour le Développement humain est un chantier permanent qui met l’homme au cœur du développement et refuse la fatalité de la pauvreté et de l’exclusion.

Pour davantage d'informations, veuillez consulter le site web de l'INDH… dans le domaine politique en voit 
Et l introduction de multipartisme et des élections au suffrage universel est une intention louable qui va dans le sens de l établissement d institutions démocratiques.... Le Maroc a fait d excellents progrès pour mettre en place une économie de marché et les retombées sont déjà là ....sur le plan international SM Mohamed 6 était toujours en faveur de la paix dans le Monde, c'était pour lui un serment qu'il a fait, comme toutes les grandes personnalités qui ont marqué l'histoire de l'humanité, notamment le grand Roi Hassan 2 que Dieu ait son âme dans sa sainte miséricorde, et le roi de la paix Feu Mohamed 5, roi du Maroc est père de

 

la Nation

 

 

…Ghandi…... Pour SM Mohamed 6 personnellement je vois qu'il mérite le prix Nobel de la paix ,car c'est le seul chef d'Etat arabe et musulmans qui encourage le dialogue entre les cultures et les religions ,le seul chef d'Etat Arabe et musulmans, qui fait tout pour une paix durable entre les descendants d'Abraham ;Juifs ,Chrétiens et Musulmans,le chef d'Etat qui fait des efforts continue pour une paix durable au moyen et proche orient et pour un Etat palestinien libre et indépendant ,et pour la conservation du patrimoine d'Alqods Acharif …. Devant une telle tache et noble cause je souhaite tout le succès à SM le roi mohamed6 dans les efforts qu il déploie actuellement en faveur de la paix, de la sécurité et du bien être du royaume du Maroc et de la région .amen. Singé: acharif moulay abdellah bouskraoui

 

 

la Fondation Mohammed

V pour

la Solidarité

dans ce sens ont porté leurs fruits. Cette Fondation a accompli un travail considérable sur les plans de l’assistance aux populations en situation précaire, de l’action humanitaire et du développement durable.

Toutes ces initiatives et ces chantiers ouverts traduisent la volonté du Maroc de renforcer l’Etat  de droit, de rompre définitivement avec les pratiques du passé  et d’instaurer la culture des droits humains pour  mieux réussir le processus de la transition  démocratique. …dans l’affaire principale qui est celle de notre integrité sur nos territoire QM Mohamed

6 a

 

6 a

est dans le domaine du droits de l’homme

la Justice

, M. Mohamed Bouzoubaâ, qui s’exprimait, le 3 février 2006 à Rabat,  lors d’une journée d’étude dédiée à l’évaluation de l’expérience de l’application du code de la famille, le contenu de ce  code est de plus en plus assimilé par les citoyens. Ainsi, les jeunes filles ont compris qu’elles peuvent désormais contracter leur mariage elle-même et sans tutelle. droit que leur a conféré le nouveau code de la famille.  C’est pour cette raison d’ailleurs que l’on enregistre en 2005 une augmentation du  nombre des mariages de l’ordre de 3,4% par rapport à  2004.

Autres statistiques éloquentes : la baisse du divorce « kholaâ » (forme de divorce en vertu de laquelle la femme obtient son divorce en contrepartie de l’abandon de ses droits vis-à-vis du mari notamment la nafaka ou pension alimentaire)  de l’ordre de 6,34% entre 2004 et 2005 et de 43,07% par rapport à 2003. L’explication réside dans le fait que le code de la famille a institué le divorce « shiqaq »  ou  procédure de désunion donnant à la femme le droit de demander le divorce pour préjudice subi.
Selon le ministre de

la Justice

, c’est le divorce consensuel qui l’emporte avec une augmentation de 166,08%.

Par ailleurs, une baisse de l’ordre de  6,97% par rapport à

2004 a

été enregistrée au niveau des mariages polygames. Cette  baisse s’explique notamment  par les conditions sévères imposées par le nouveau code de la famille  pour obtenir l’autorisation d’avoir une autre épouse.

Le code de la famille, une véritable révolution

Les prémices du changement au niveau du code de la famille  remontent à 1999 quand le souverain s’est interrogé dans son discours du 20 août 1999, au lendemain de son accession au Trône : «  comment assurer progrès et prospérité à une société alors que les femmes, qui en constituent la moitié, voient leurs droits bafoués et pâtissent d’injustice, de violence et de marginalisation, au mépris du droit à la dignité et à l’équité que leur confère notre sainte religion ? ». Le nouveau code de la famille, qui remplace l’ancien code du statut personnel, a été adopté  à l’unanimité par les députés le 23 janvier 2003 et entré en vigueur le 4 février 2004. 

Aux termes de la nouvelle loi, la famille est désormais placée sous la responsabilité conjointe des deux époux, la jeune fille majeure n’a plus besoin de tuteur pour se marier, les enfants de la fille ont le droit d’hériter de leur grand père comme ceux du fils, l’âge légal du mariage est de 18 ans que ce soit pour le garçon ou pour la fille, la répudiation et la polygamie sont soumises à des conditions sévères, le divorce consensuel est institué…ce sont là quelques innovations du code de la famille, mais pas les seules.

En effet, le nouveau code de la famille apporte d’autres innovations plutôt audacieuses, comme cette mesure qui garantit à l’enfant le droit à la reconnaissance de la  paternité si le mariage de ses parents n’est pas formalisé par un acte et s’il y a des preuves attestant la filiation.

Le mari n’est pas oublié non plus par le nouveau code qui stipule, en vertu du principe de l’égalité entre les deux époux, que la demande de divorce présentée par l’épouse  pour défaut d’entretien de la part de l’époux est rejetée s’il est prouvé que cette femme a les moyens de subvenir à ses besoins et que l’époux est dans une situation précaire.

Pour les Marocains résidant à l’étranger, la procédure du mariage est désormais simplifiée. Il suffit d’établir l’acte de mariage devant deux témoins musulmans en conformité avec les procédures en vigueur dans les pays d’accueil, et de le faire enregistrer par les services consulaires ou judiciaires marocains.

Autre innovation importante et non des moindres : l’adoption par le code de la famille d’une formulation moderne qui élimine les termes chosifiant la femme et la dégradant. 

Pour garantir de bonnes conditions à l’application du code de la famille, des tribunaux de famille, juridictions qualifiées sur les plans matériel, humain et de la procédure, ont été créées ainsi qu’un fonds d’entraide familiale.

Réforme du code de la nationalité

Les  enfants de mère marocaine et de père étranger pourront bénéficier de  la nationalité marocaine. Cette  réforme tant attendue par des milliers de marocaines et leurs enfants a été annoncée par S.M le Roi dans son discours du Trône, le 30 juillet 2005 : « Soucieux de toujours répondre aux préoccupations réelles et aux aspirations légitimes et raisonnables de tous les citoyens - qu'ils résident au Royaume ou à l'étranger -, Nous avons décidé, en Notre qualité de Roi-Commandeur des Croyants (Amir Al-Mouminine), de conférer à l'enfant le droit d'obtenir la nationalité marocaine de sa mère ».

La réforme du code de la nationalité vient couronner celle du code de la famille. Elle accorde aux enfants nés de mère marocaine le droit de vivre pleinement leur marocanité et à leur mère un  sentiment de sécurité.

C’est une réforme qui s’inscrit aussi dans le cadre de la conformité de la législation marocaine avec les différentes conventions internationales ratifiées par le Maroc, en particulier celles concernant les droits de l’enfant et l’élimination de toutes formes de discrimination vis-à-vis de la femme.

A la veille de la célébration de la fête de la femme, le 8 mars 2006, une commission ministérielle présidée par  le Premier ministre a décidé la levée des réserves du Maroc au sujet de plusieurs articles de

la Convention

onusienne pour l’élimination de toutes les formes de discriminations contre les femmes, plus connue sous l’appellation de CEDAW.

La levée de ces réserves concerne, entre autres, l’article 9 de cette convention qui stipule que « les Etats parties accordent à la femme des droits égaux à ceux de l’homme en ce qui concerne la nationalité  de leurs enfants ».

Rappelons que depuis l’adoption du code de la nationalité en 1958, seules 1646 personnes ont pu bénéficier de la nationalité marocaine.   

Pour plus de détails, vous pourrez consulter les pages dédiées au code de la famille sur le site du Ministère de la Justice

 

 

 

 

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 02:40
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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 02:38
Discours de SM le Roi à l'occasion de la Fête du Trône 2009

 

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Voici le texte intégral de ce discours:

"Louange à Dieu,

Paix et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons,.

Cher peuple,

Nous célébrons aujourd'hui le dixième anniversaire de Notre accession au Trône. C'est une occasion privilégiée qui constitue un moment fort pour faire le point objectivement sur l'état de la nation et pour esquisser les perspectives d'avenir.

Nous sommes communément convaincus que le Maroc a franchi, en matière de construction démocratique et de développement, des étapes majeures qui marquent un tournant important dans l'histoire du Royaume.

Je considère qu'il est de Ma responsabilité de te dire sans ambages qu'il est impératif d'engager des actions hardies et déterminées pour éliminer les écueils et corriger les dysfonctionnements ayant affecté ce parcours. Notre but est de parachever la construction du Maroc de l'unité, de la démocratie et du développement. Il s'agit, en effet, d'assurer la mise à niveau de notre pays et de le mettre en situation de relever les défis qui se posent dans un contexte mondial aux prises avec de multiples contraintes et de profondes mutations.

La concrétisation de ces desseins passe nécessairement par une plus grande célérité dans la réalisation des chantiers dédiés au développement. Elle induit également la nécessité de renforcer ces chantiers par de nouvelles réformes et de s'assurer de leur gestion selon les règles de bonne gouvernance.

Mais si long et ardu que puisse être le chemin à parcourir, nous n'en serons que plus déterminés à maintenir le cap et à faire avancer le pays sur la voie du progrès et de la prospérité. Notre atout majeur, pour y parvenir, réside dans des constantes nationales fondamentales que Nous ne cessons, du reste, de rénover.

Il s'agit, au premier chef, de l'unité de l'Islam sunnite malékite, dont Nous assumons, en Notre qualité d'Amir Al-Mouminine, la charge de moderniser l'édifice institutionnel et l'espace cultuel. Nous entendons, effectivement, en prémunir le caractère modéré et tolérant contre les risques d'extrémisme et d'ostracisme, tout en confortant la coexistence entre notre foi tolérante et les autres religions et cultures.

Nous tenons, avec autant de détermination, à renforcer l'identité marocaine, en veillant à la réhabilitation de ses multiples affluents, dans lesquels notre unité nationale puise sa force et sa richesse.

Par ailleurs, en proposant l'Initiative d'autonomie, avec sa profondeur démocratique et son horizon maghrébin, Nous avons raffermi davantage encore l'unanimité nationale autour de la préservation de l'intégrité territoriale de notre pays.

Dans la mesure où la Monarchie constitue la clef de voûte des constantes nationales, Nous avons veillé à l'ériger en Monarchie citoyenne, en Nous attachant à consolider l'Etat de droit et des institutions et à renforcer la démocratie participative, la bonne gouvernance et la politique de proximité. Parallèlement, Nous nous sommes employé à faire prévaloir les règles d'équité à l'égard des femmes ainsi que des couches sociales et des régions défavorisées.

Nous l'avons confortée dans son essence comme Monarchie agissant en parfaite symbiose avec toutes les composantes de la nation, transcendant les tendances politiques et catégorielles, et résolue à assumer les responsabilités de commandement et d'impulsion qui incombent au Trône, lequel est le dépositaire des causes suprêmes de la patrie et des citoyens, et le catalyseur du progrès.

Afin de donner son expression tangible à cette démarche, Nous avons Âœuvré pour que le citoyen soit, à la fois, l'acteur, le moteur et la finalité même de toutes nos initiatives et tous nos projets de réformes et de développement.

C'est dans cet esprit que Nous avons lancé l'Initiative Nationale pour le Développement Humain. D'ailleurs, Nous avons accueilli les premiers résultats enregistrés dans ce cadre avec une satisfaction qui n'a d'égale que Notre détermination à venir à bout des difficultés et des écueils qui viendraient à surgir.Aussi, avons-Nous décidé d'imprimer une nouvelle et forte impulsion à ce chantier de règne, en ayant constamment en vue :.

1- La recherche d'une plus grande efficacité et davantage de réalisations. A cet effet, Nous appelons tous les acteurs à tenir compte, lors de la préparation des projets de l'INDH, de la spécificité de ceux-ci, tout en s'assurant de leur pérennité et de leur synergie avec les différents programmes sectoriels et les plans de développement communaux ,.

2- La nécessité de soumettre lesdits projets au contrôle et à l'évaluation, et veiller à donner corps aux recommandations de l'Observatoire national de l'INDH , et.

3- L'impératif de se focaliser sur les microprojets, générateurs d'emplois et de revenus stables, surtout dans le contexte économique difficile actuel.

Cher peuple,.

Le développement humain, tel que Nous l'envisageons, s'entend dans son acception intégrée, établissant une corrélation entre la hausse du taux de croissance économique et la répartition équitable des fruits de cette croissance, et faisant de la cohésion sociale l'ultime finalité du développement humain et de l'efficacité économique.

Nous nous sommes donc attaché à ce que le Maroc soit doté des équipements de base nécessaires à son développement et à sa prospérité, et à mettre en chantier de grands projets structurants. Aussi, avons-Nous veillé à l'adoption de stratégies ambitieuses par les secteurs fondamentaux les plus prometteurs de notre économie, en l'occurrence le tourisme, l'industrie, l'habitat, l'énergie et les ressources en eau, ainsi que le secteur clef de l'agriculture, où s'est amorcée la mise en Âœuvre du Plan Maroc Vert.

Nous tenons, de nouveau, à rendre grâce au Très-Haut pour la bonne campagne agricole dont Il nous a gratifiés, et qui a permis d'atténuer l'impact de la conjoncture économique mondiale difficile sur notre pays, surtout le milieu rural.

Grâce à la justesse de nos choix, à l'efficience de nos programmes de réformes et au raffermissement de la solidarité sociale et spatiale, notre pays a été relativement épargné par les répercussions économiques et sociales d'une crise financière mondiale aigue.

Pour autant, cela ne doit pas occulter les fragilités structurelles qu'une crise d'une telle ampleur a révélées ou, pour certaines, exacerbées.

Nous appelons donc l'ensemble des autorités et des acteurs concernés pour qu'ils s'attellent conjointement à y remédier. Ils se doivent, à cet effet, de faire preuve d'une forte détermination et d'une grande créativité qui permette de trouver des solutions courageuses, adaptées aux exigences de la conjoncture délicate qui prévaut actuellement. Il faut, à cet égard, se départir de toute forme de passivité ou d'attentisme et s'abstenir des replâtrages et autres palliatifs.

A ce propos, Nous exhortons le gouvernement à redoubler d'efforts pour mettre au point des plans pro-actifs, anticipatifs et audacieux, en vue de stimuler l'économie et d'assurer la protection sociale nécessaire.

Au même titre que la protection de nos sacralités religieuses et nationales qui est une charge dont Nous sommes le dépositaire, Nous veillons à ce que chacun s'astreigne aux constantes économiques et sociales, qui figurent au cÂœur de la bonne gouvernance en matière de développement. Ces règles s'imposent à tous et en toutes circonstances, surtout lorsqu'il s'agit de faire face à des conjonctures délicates.

Ainsi, au plan économique, il est essentiel de faire preuve d'une vigilance de tous les instants, face aux aléas économiques internationaux. La fermeté est également de mise pour préserver les équilibres fondamentaux qui sont le fruit de réformes structurelles et l'aboutissement d'un effort collectif de toutes les composantes de la nation. C'est un acquis qu'on ne saurait laisser compromettre en aucune manière, et quelles que soient les contraintes.

Il est également fondamental d'emprunter les voies les plus judicieuses pour réaliser les objectifs de développement socio-économique. Il y a lieu, à ce titre, d'assurer une coordination rigoureuse et un suivi permanent des politiques publiques, en veillant à ce que celles-ci soient en synergie réelle avec les mutations internationales, et en faisant preuve d'une ouverture positive sur la mondialisation.

Quelle qu'en soit l'ampleur, la crise ne devrait pas servir de prétexte à la frilosité et au repli. Bien au contraire, elle devrait pousser à un effort imaginatif accru, car elle est porteuse d'opportunités qu'il convient de fructifier par des initiatives économiques audacieuses, propres à renforcer le positionnement économique régional et international du Maroc.

Aussi faudrait-il Âœuvrer pour susciter une interaction féconde entre les différents plans, si l'on veut que le produit marocain gagne en qualité et en compétitivité, de manière à redynamiser les exportations et à préserver les équilibres financiers extérieurs. La situation exige également de fructifier, de façon optimale, les acquis que nous avons engrangés dans le domaine des échanges commerciaux.

La consolidation d'un climat économique propice à l'investissement et au développement passe par une bonne gouvernance publique, laquelle suppose un effort de moralisation et de protection des deniers publics contre toute forme de dilapidation et de gaspillage. Elle implique également le devoir de combattre toutes les pratiques inhérentes à l'économie de rente et les autres privilèges indus.

Le Maroc qui, à l'instar de tous les pays en développement, affronte des défis majeurs et pressants en matière de développement, a pleinement conscience de la nécessité de préserver l'environnement et de répondre aux impératifs écologiques. Face à ces exigences et conformément à ces engagements, Nous réaffirmons qu'il est nécessaire de poursuivre la politique de mise à niveau graduelle et globale, tant au niveau économique qu'au plan de la sensibilisation, et ce, avec le concours des partenaires régionaux et internationaux.

A ce propos, Nous appelons le gouvernement à élaborer un projet de Charte nationale globale de l'environnement, permettant la sauvegarde des espaces, des réserves et des ressources naturelles, dans le cadre du processus de développement durable.

La Charte devrait également prévoir la préservation des sites naturels, vestiges et autres monuments historiques qui font la richesse d'un environnement considéré comme un patrimoine commun de la nation, dont la protection est une responsabilité collective qui incombe aux générations présentes et à venir.

En tout état de cause, il appartient aux pouvoirs publics de prévoir le volet protection de l'environnement, dans les cahiers de charges concernant les projets de développement.

La réforme judicieuse du système d'éducation et de formation est la voie essentielle à emprunter pour relever les défis du développement, car il faut bien reconnaître qu'il ne s'agit pas d'une simple réforme sectorielle, mais d'un combat salutaire face à un défi d'une grande ampleur. Or, pour y parvenir, nous n'avons d'autre choix que de promouvoir la recherche et l'innovation, et d'assurer la mise à niveau de nos ressources humaines, qui représentent notre principal atout. Leur qualification est de nature à consolider l'égalité des chances et à permettre de construire la société et l'économie du savoir et de mettre à la disposition de nos jeunes des emplois productifs.

La sphère sociale est aussi fondamentale que le domaine économique pour les chantiers de développement que Nous conduisons et dont Nous assurons le suivi in situ, à travers le Royaume.

Dans ce cadre, Nous considérons que le renforcement de la justice sociale est un élément clef de Notre doctrine du pouvoir. Nous appelons donc le gouvernement à conforter davantage cette démarche qui est déjà nettement bien affirmée. Il lui appartient, à cet effet, d'accorder la priorité, dans les politiques sociales de l'Etat, aux catégories sociales et aux régions accusant le plus de déficit.

C'est dire qu'il est impératif de redresser les politiques suivies jusque-là et de réajuster tous leurs mécanismes et leurs champs d'intervention, sans jamais se départir des exigences d'équité, de rationalisation et d'efficacité. Il faut faire preuve d'imagination et d'ingéniosité pour mettre au point des solutions innovantes. Il faut également agir avec audace et responsabilité, sans jamais céder à des velléités politiciennes, ni aux tentations d'instrumentalisation populiste des choses.

Nous avons le souci de concrétiser, dans un climat sain et serein, les objectifs de ces politiques sociales innovantes, et appelons donc à la mise en place d'un nouveau contrat social. C'est pourquoi Nous réaffirmons la nécessité d'opérationnalisation du Conseil Economique et Social, comme cadre institutionnel de dialogue. Cette institution a vocation à être une force de proposition permettant de mettre au point et d'affiner cette Charte de façon à mieux servir les objectifs de développement de notre pays. Il faut, en effet, que le Maroc puisse poursuivre son processus de réformes, et être en mesure d'affronter les conjonctures délicates, tout en consolidant la confiance de ses partenaires et en renforçant son attractivité en termes d'investissement et de compétences.

Afin de conforter l'entraide sociale à travers une solidarité spatiale, Nous invitons le gouvernement à mettre au point une stratégie novatrice, vouée à l'amélioration des conditions de vie des populations des zones montagneuses et à la valorisation de leurs potentialités économiques, culturelles et écologiques.

Nous sommes certain que les Marocains, animés tous d'un esprit de citoyenneté engagée et d'une volonté d'agir avec assurance et résolution, ne manqueront pas d'adhérer à l'effort engagé sous Notre impulsion pour favoriser l'émergence d'un modèle sociétal solidaire et équilibré.

Nous tenons, à ce propos, à rendre hommage à nos citoyens de l'immigration, qui manifestent, à l'égard de leur mère patrie, un attachement sans faille, dans les heurs comme dans l'adversité. Car, en effet, et nonobstant les retombées de la crise économique mondiale, ils sont résolument attachés à leur terre d'origine, le Maroc, et de plus en plus nombreux à s'y rendre, heureux d'y retrouver les leurs. Nous exhortons donc le gouvernement à continuer à s'occuper de leur situation, tant au sein de la patrie qu'à l'extérieur.

Cher peuple,.

La bonne gouvernance constitue assurément la clef de voûte de l'édifice en construction, celui du développement et de la démocratie. Notre pays vient de franchir, à travers le dernier scrutin local, une nouvelle étape dans le renforcement de la normalité de la pratique démocratique, confortée elle-même par une représentativité féminine consolidée au sein des conseils communaux. Mais ce qui est encore plus important, c'est que le Maroc puisse relever, avec succès, le défi du développement local régional, lequel demeure, à l'évidence, tributaire de la disponibilité d'élites qualifiées.

Aussi appelons-Nous les élus locaux à prendre leurs responsabilités, en s'employant à répondre aux besoins quotidiens pressants des citoyens, et en mettant en Âœuvre, à cet effet, des programmes réalistes. Il leur appartient, donc, de rechercher une plus grande proximité vis-à-vis des citoyens et de veiller à une bonne gestion de leurs affaires. Ils doivent faire prévaloir l'intérêt général au-delà de toute autre considération, et Âœuvrer de concert avec les forces productives et associatives, et avec les pouvoirs publics.

A cet égard, il appartient à chacun de veiller au respect scrupuleux de la suprématie de la loi, et à faire preuve d'une fermeté constante pour dissuader ou réprimer tout manquement en la matière.

Dans Notre résolution à promouvoir la gouvernance territoriale, Nous avons décidé de lancer un chantier fondamental de réformes, en l'occurrence la mise en place d'une régionalisation avancée qui, Nous le souhaitons, marquera un saut qualitatif dans le processus de démocratie locale. A cet égard, Nous comptons procéder, sous peu, à l'installation de la commission consultative sur la régionalisation.

Nous attendons de cette commission qu'elle soumette à Notre Haute Appréciation, dans quelques mois, une conception générale de ce que pourrait être le modèle marocain d'une régionalisation avancée, assurée par des conseils démocratiques, dans le cadre d'une répartition cohérente des compétences entre le centre et les régions.

Nous l'invitons également à engager une réflexion approfondie sur les voies et moyens à mettre en Âœuvre pour faire de nos provinces du Sud un véritable modèle en matière de régionalisation avancée, de manière à consolider la gestion démocratique de leurs affaires locales et les habiliter à exercer des compétences plus larges.

Parallèlement, Nous exhortons le gouvernement à diligenter l'élaboration d'une Charte de déconcentration administrative, sans laquelle aucune régionalisation efficiente ne peut être envisagée. Aussi est-il nécessaire de transcender les mentalités centralisatrices figées.

Nous considérons, donc, que c'est à l'aune de la régionalisation avancée et de la déconcentration élargie, que l'on mesurera les progrès réalisés dans la réforme et la modernisation des structures de l'Etat.

Convaincu que Nous sommes qu'il ne saurait y avoir de bonne gouvernance sans une réforme profonde de la justice, Nous allons t'entretenir prochainement, avec l'aide de Dieu, de la mise en chantier de cette réforme, après avoir reçu les conclusions des larges consultations qui ont été engagées à ce propos.

Cher peuple,.

Avec la même fermeté et la même détermination, Nous nous sommes attaché à donner une forte impulsion à notre diplomatie, en veillant à ce que la fermeté sur les principes, le pragmatisme dans les approches, l'efficience des moyens d'action et la tangibilité des résultats enregistrés soient ses atouts majeurs. Nous la voulons constamment mobilisée pour défendre la cause sacrée du Royaume, celle de son intégrité territoriale, préserver les intérêts supérieurs de la nation, consolider son rayonnement à l'échelle régionale et internationale et contribuer activement à son développement par le biais d'une diplomatie économique efficiente.

Nous lui avons également imprimé un nouveau souffle, en favorisant essentiellement les interactions et les synergies entre nos politiques nationales et l'agenda international et en articulant ces politiques autour de six axes majeurs, le premier étant l'expression de notre engagement inébranlable à Âœuvrer à la construction d'une Union Maghrébine stable, intégrée et prospère.

A cet égard, notre pays est animé par une volonté sincère de contribuer à l'émergence des conditions nécessaires à la dynamisation de l'action maghrébine commune, en tant que choix stratégique propre à concrétiser les ambitions des cinq peuples de la région en matière de développement intégré et complémentaire. Cette démarche est à même de répondre aux exigences inhérentes au partenariat régional et aux impératifs liés à l'ère des groupements internationaux. Aussi, réaffirmons-Nous Notre volonté sincère de normaliser les relations maroco-algériennes dans le cadre d'une vision prospective et constructive, qui tranche avec les positions anachroniques héritées d'une époque révolue. Incompatibles avec l'esprit d'ouverture prévalant au vingt-et-unième siècle, ces positions sont marquées notamment par l'obstination des autorités algériennes à maintenir la fermeture unilatérale des frontières terrestres.

Cette attitude, regrettable et injustifiée, est contraire aux droits fondamentaux de deux peuples voisins et frères, notamment celui d'exercer leurs libertés individuelles et collectives en matière de circulation et d'échanges humains et économiques.

Avec le même esprit unitaire maghrébin, Nous poursuivrons inlassablement nos efforts et notre coopération à l'appui des démarches constructives des Nations unies, visant à parvenir à une solution politique, consensuelle et définitive au différend régional suscité autour de la marocanité de notre Sahara.

Partant de là, Nous réitérons notre attachement à l'Initiative audacieuse d'autonomie, compte tenu du sérieux et de la crédibilité qui lui sont internationalement reconnus, tant il est vrai qu'elle repose sur des principes fondamentaux qui sont autant de gages en matière des droits de l'homme, et qu'elle a vocation à assurer la réconciliation et la réunification de tous les fils du Sahara marocain. Elle ouvre un horizon maghrébin et régional constructif, nourrissant l'espoir de pouvoir relever les défis du développement dans la région, et d'assurer progrès et prospérité à ses habitants.

Avec la même détermination, Nous entendons poursuivre nos efforts pour le raffermissement des liens de fraternité arabe et islamique, que ce soit en leur conférant une portée économique concrète, vouée au développement effectif, ou en veillant à faire prévaloir les causes justes de notre nation.

En tête de ces efforts, figure l'action que Nous menons en tant que Président du Comité Al-Qods pour veiller à la préservation de l'identité de la ville sainte et la sauvegarde de son statut en tant que capitale de l'Etat palestinien indépendant et pleinement souverain. A cet égard, Nous réaffirmons notre adhésion à la position unanime de la communauté internationale concernant la vision de deux Etats. Nous nous félicitons de l'engagement de l'administration américaine en faveur d'un règlement juste, avec tous les impératifs et les arrangements y afférents.

Le troisième axe de notre politique étrangère porte sur la mise en Âœuvre de la politique de solidarité et de coopération suivie par le Royaume à l'égard des Etats africains frères, avec, au premier chef, les pays voisins du Sahel. Cette politique apparaît à travers les efforts déployés avec persévérance, pour construire avec ces pays de véritables partenariats, fondés sur les intérêts communs et la volonté conjointe de réaliser le développement durable. A cet effet, nous mettons à leur disposition nos expériences et notre savoir-faire, en nous impliquant dans des projets structurants dédiés au développement humain, de manière à faire de ce partenariat un modèle de coopération sud-sud.

Par ailleurs, Nous sommes attaché à la mise en œuvre optimale du statut avancé et privilégié de notre partenariat avec l'Europe. Aussi, engageons-Nous tous les acteurs nationaux à mutualiser leurs efforts, afin d'assurer la mise à niveau requise pour relever les défis inhérents à ce statut, tout en mettant à profit les opportunités que celui-ci offre dans tous les domaines.

Parallèlement, il faudrait continuer à apporter une contribution efficiente pour gagner les nouveaux paris régionaux, dont la mise en Âœuvre de l'initiative prometteuse concernant l'Union pour la Méditerranée.

Dans le même contexte, il importe d'aller de l'avant dans l'action menée pour diversifier nos partenariats et développer encore davantage les relations privilégiées que nous entretenons avec les différentes régions du monde.

Dans le cadre de Notre vision globale de l'action diplomatique, il est nécessaire de renforcer notre adhésion active à l'agenda multilatéral et de conforter notre engagement en faveur du règlement des problèmes d'envergure.

Cher peuple,.

Nous saisissons cette occasion historique pour renouveler Notre engagement à continuer résolument à te conduire et te guider, fidèle en cela au pacte indéfectible de la Beia mutuelle. C'est également avec la même ambition, la même volonté sincère et la même clairvoyance que Nous réaffirmons Notre détermination à redoubler d'efforts pour que le processus de développement en cours dans notre pays puisse atteindre sa vitesse de croisière.

Pour y parvenir, nous nous appuyons sur la parfaite symbiose entre le Trône et le peuple, ainsi que sur la mobilisation des énergies pour relever les défis, en faisant preuve de persévérance dans l'action, et de foi inébranlable dans l'avenir.

Ce faisant, Nous exprimons notre fidélité à la mémoire immaculée de Notre Auguste Grand-Père et de Notre vénéré Père, feu Leurs Majestés les Rois Mohammed V et Hassan II, bénie soit leur âme.

Nous assurons de toute Notre considération et Notre sollicitude, les Forces Armées Royales, l'Administration territoriale et toutes les forces publiques, en l'occurrence la Gendarmerie Royale, la Sûreté nationale, les Forces auxiliaires et la Protection civile, pour leur dévouement dans la défense de l'intégrité territoriale de la patrie et la préservation de la sécurité et de la stabilité de la nation.

Ton Premier Serviteur qui te porte une profonde affection élève au Très-Haut des prières sincères pour qu'Il protège tous les Marocains, où qu'ils se trouvent, et perpétue les bienfaits dont Il gratifie notre paisible pays. J'implore également le Tout-Puissant pour qu'Il fasse aboutir les efforts louables que chaque Marocaine et chaque Marocain déploient, au pays comme ailleurs, pour concrétiser leurs ambitions et leur aspiration au mieux-être et au bonheur. Fasse-t-Il que par notre action collective, notre chère patrie puisse toujours apprécier les bienfaits de l'unité, de la stabilité, du progrès et de la prospérité.

Dieu est un excellent Maître et un excellent Défenseur.

"Dis : " Voici mon chemin. J'en appelle à Dieu, moi, et ceux qui me suivent, en toute clairvoyance". Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 02:33
SM le Roi réitère l'engagement du Maroc à œuvrer à la construction d'une Union Maghrébine stable, intégrée et prospère

 

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SM le Roi réitère l'engagement du Maroc à œuvrer à la construction d'une Union Maghrébine stable, intégrée et prospère

Tanger- SM le Roi Mohammed VI a réitéré, jeudi, "l'engagement inébranlable" du Maroc à œuvrer à la construction d'une Union Maghrébine stable, intégrée et prospère.

Dans un discours à la Nation à l'occasion de l'accession du Souverain au Trône de Ses Glorieux ancêtres, SM le Roi a affirmé que le Maroc "est animé par une volonté sincère de contribuer à l'émergence des conditions nécessaires à la dynamisation de l'action maghrébine commune, en tant que choix stratégique propre à concrétiser les ambitions des cinq peuples de la région en matière de développement intégré et complémentaire".

"Cette démarche est à même de répondre aux exigences inhérentes au partenariat régional et aux impératifs liés à l'ère des groupements internationaux. Aussi, réaffirmons-Nous Notre volonté sincère de normaliser les relations maroco-algériennes dans le cadre d'une vision prospective et constructive, qui tranche avec les positions anachroniques héritées d'une époque révolue. Incompatibles avec l'esprit d'ouverture prévalant au vingt-et-unième siècle, ces positions sont marquées notamment par l'obstination des autorités algériennes à maintenir la fermeture unilatérale des frontières terrestres ", a dit SM le Roi.

"Cette attitude, regrettable et injustifiée, est contraire aux droits fondamentaux de deux peuples voisins et frères, notamment celui d'exercer leurs libertés individuelles et collectives en matière de circulation et d'échanges humains et économiques ", a souligné le Souverain.

"Avec le même esprit unitaire maghrébin, Nous poursuivrons inlassablement nos efforts et notre coopération à l'appui des démarches constructives des Nations unies, visant à parvenir à une solution politique, consensuelle et définitive au différend régional suscité autour de la marocanité de notre Sahara", a affirmé SM le Roi.

Le Souverain a réitéré, dans ce cadre, l'attachement du Maroc "à l'Initiative audacieuse d'autonomie, compte tenu du sérieux et de la crédibilité qui lui sont internationalement reconnus, tant il est vrai qu'elle repose sur des principes fondamentaux qui sont autant de gages en matière des droits de l'homme, et qu'elle a vocation à assurer la réconciliation et la réunification de tous les fils du Sahara marocain. Elle ouvre un horizon maghrébin et régional constructif, nourrissant l'espoir de pouvoir relever les défis du développement dans la région, et d'assurer progrès et prospérité à ses habitants".

Le Souverain a, d'autre part, réitéré la détermination du Maroc à poursuivre les efforts pour le raffermissement des liens de fraternité arabe et islamique, que ce soit en leur conférant une portée économique concrète, vouée au développement effectif, ou en veillant à faire prévaloir les causes justes de notre nation", en tête de ces efforts, "figure l'action que Nous menons en tant que Président du Comité Al-Qods pour veiller à la préservation de l'identité de la ville sainte et la sauvegarde de son statut en tant que capitale de l'Etat palestinien indépendant et pleinement souverain".

Le Souverain a réaffirmé, à cet égard, "notre adhésion à la position unanime de la communauté internationale concernant la vision de deux Etats", en Se félicitant "de l'engagement de l'administration américaine en faveur d'un règlement juste, avec tous les impératifs et les arrangements y afférents".

SM le Roi a également réaffirmé que le Royaume poursuivra la mise en œuvre de sa politique de solidarité et de coopération à l'égard des Etats africains frères, avec, au premier chef, les pays voisins du Sahel.

"Cette politique apparaît à travers les efforts déployés avec persévérance, pour construire avec ces pays de véritables partenariats, fondés sur les intérêts communs et la volonté conjointe de réaliser le développement durable. A cet effet, nous mettons à leur disposition nos expériences et notre savoir-faire, en nous impliquant dans des projets structurants dédiés au développement humain, de manière à faire de ce partenariat un modèle de coopération sud-sud ", a dit SM le Roi.

Dans le cadre de l'attachement du Maroc à la mise en œuvre optimale du statut avancé et privilégié de notre partenariat avec l'Europe, le Souverain a appelé "tous les acteurs nationaux à mutualiser leurs efforts, afin d'assurer la mise à niveau requise pour relever les défis inhérents à ce statut, tout en mettant à profit les opportunités que celui-ci offre dans tous les domaines " et ce, parallèlement à sa " contribution efficiente pour gagner les nouveaux paris régionaux, dont la mise en œuvre de l'initiative prometteuse concernant l'Union pour la Méditerranée ".

___________________________________

acharif moulay abdellah bouskraoui.

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 02:29
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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 02:27
La Presse Marocaine : devoirs, conscience, et responsabilité

 

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La Presse Marocaine

: devoirs, conscience, et responsabilité

 

 

 

 

Les hommes de la presse sont appelés à sentir le poids de la responsabilité qui est si lourd à supporters et d’être au niveau, et sentir la responsable pour jouer leur rôle dans le maintien de l'ordre ...est de bâtir l’édifice de la démocratie et des droits de l’homme ,une grande responsabilité certes ,mais malheureusement certains journalistes profitent de la liberté pour détruire à tel point que La liberté d'expression est devenue un monstre dans le seul but c'est déstabiliser les pays arabes et musulmans, et créé des mouvement séparatistes…à tel point qu'on se demande si la presse est diriger par des hommes qui s'enrichissent aux dépend des crises politiques et socio-économique …la presse ne pourra t'elle pas poser une seule question : pourquoi son rôle est limité à semer le désespoir et créé des émeutes …comme par exemple ,récemment la presse Marocaine ont été condamnés à une amende dans le procès en diffamation intenté par Kadhafi ,car au lieu de jouer un rôle pour l'édifice du Maghreb arabe ,et l'union tant attendu ,et comme par hasard ,notre presse ,a essayé de tout foutre en aire ,et nous mettre sur le point zéro…qu'a-t-elle gagné à part la vente de certains articles ??? heureusement que Les relations diplomatiques et de voisinages sont meilleurs avec nos frères libyens ,et j'aurais souhaiter que la presse Marocaine ne profitent pas de la liberté d'expression pour semer la zizanie ,en essayant de créé une crise diplomatique entre le Maroc et la jamahiria libyen ,et ça n'arrivera jamais ,car nos relations sont si solide et le Maroc est un pays qui a toujours tout fait pour réaliser l'union du Maghreb arabe,...alors qui profitera de cette incident ;sûrement le polisarios et les ennemis de notre intégrité du territoire ,qu'aurait gagner nos journalistes ,à part la vente de certains articles,en faisant perdre au Maroc un grand allié ,de notre première cause nationale ;le Sahara Marocain ...Alors un peux de sagesse ,car la liberté de presse et pour ceux qui l'exploite en profit de toute une nation…ainsi je peux classé les journalistes Marocains ,bien sur comme ceux de tous les pays arabes en trois catégories

1)       des journalistes qui font tout pour défendre les intérêts de leur pays, et qui participent sérieusement dans l’édifice d’un Maroc démocratique, indépendants, un pays des droits de l’homme et de liberté tout en respectant les constantes nationales …

2)       des journalistes qui manque d’esprit d’analyse ,ainsi leurs rôle est limité à la critique ,en semant le désespoir ,en dessinant un avenir sombre à tous les jeunes…résultats :drogues,suicides,crimes…

3)     cette catégorie ,est celle des traîtres,ceux qui n’ont d’objective que déstabiliser les pays arabes,détruire les constantes nationaux,semer la zizanie ,se prendre aux convictions (islam,tradition,pudeurs,…) que même certains d’eux veulent aller aux delà en se prenant à la personne du roi ,car pour eux et pour déstabiliser le Maroc ,et comme le roi est l’unificateur ,alors la une de leurs journaux n’a de sujet que les activités du roi avec parfois une odeur de manque de respects…sans savoir que SM Mohamed 6 , a donné la liberté au Marocains de s'exprimer librement et de mettre les parties politiques devant le miroir magique de la réalité ,et une balance pour bien valoir leurs poids chez les marocains lors des élections  qui se passe sans fraude et sous le contrôle totale de la justice ,seule maître dans l’Etat de droit que nous somme
SM a redonner l'espoir au Marocains dans leurs pays ,dans leurs intégrité du territoire ...et dans la démocratie ce mots que les parties politiques et certains hommes corruptifs des autorités ont effacé de la mémoire du peuple...
et lorsque les marocains ont perdu confiance en tout le roi était pour leurs donné espoir et redonner confiance...
Mais certains homme de presse et par des arrière pensées profitent de la sagesse et la tolérance du roi pour semer leurs poisons sans se soucier du résultat et de l'opinion publique ne pensant qu'a vendre leurs journaux illisibles mais a l'encontre de tout un peuple...certains islamique aussi ont profitant de cette tolérance pour contrarier la volonté de tous les Marocains...
...c'est que le 5ème tabous existe dans chaque foyer du monde ...le vice éternel:la trahison( c est être capable de vendre l'honneur pour une poigné d'argent) mais hélas les Marocains et d'une seule voix ont dit non aux traîtres ...
et à tous ces traîtres je leurs dit :Le Maroc et si fort et le roi est garant de notre union et à chaque chose ses limites....même la tolérance…

 

 

Chers journalistes défendre l intégrité de notre territoire,nos constantes nationaux qui font notre force,les intérêts du Maroc ,la démocratie ,les droits de l’homme …sans oublier notre projet d’autonomie de nos provinces du Sud du Maroc car comme tout le monde le sait le Sahara ,comme Sebta et Melilia étaient et resteront toujours marocain et le Maroc est l Algérie resterons toujours des pays voisins et frères et je suis sûr qu’un jour proche tous les algériens diront a haute voix que le Sahara est marocaine est défendrons ainsi l union du Maghreb arabe dans un monde ou seule l union fait la force............nous somme un Etat fort est souverain,un Etat de démocratie et de droits de l’homme ,avec une grande liberté d’expression ,mais nous resteront un pays arabe ,Africain,Musulman,un pays de tolerance ,et du diamogue entre les cultures et les civilisations ,un pays qui sous le regne de SM Mohamed 6 ,l’unificateur,et le seul garant de  la stabilité…Juifs et Musulmans vivent en paix et harmonie …signe Acharif Moulay Abdellah BOUSKRAOUI.

 

 

6)       www.maisonblanche.canalblog.com

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 02:22
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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 02:17
Discours de SM le Roi à l'occasion du 56è anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple

 

 

Tétouan - SM le Roi Mohammed VI a adressé, jeudi soir, un important discours à la Nation, à l'occasion du 56è anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

 

 

 

Voici le texte intégral du discours royal:

"Louange à Dieu. Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses Compagnons. Cher peuple,.

La révolution du Roi et du peuple avait essentiellement pour objet, le recouvrement de l'indépendance du Maroc et l'édification de l'Etat des institutions, fort de la suprématie de la loi et de l'équité de sa justice.

Poursuivant le grand combat engagé pour concrétiser cet ultime dessein, Nous avons jugé opportun de consacrer Notre discours commémoratif du 56ème anniversaire de cette Révolution, à l'amorce de la réforme globale et profonde de la justice, de manière à renforcer les chantiers que Nous conduisons pour que Notre pays entre de plain-pied dans la modernité institutionnelle et réalise ses objectifs de développement.

Depuis que Nous est échue la charge d'assurer la conduite de la nation, Nous avons placé au cœur de Nos préoccupations, la réforme de la justice, une réforme qui procède d'une vision innovante, en rupture avec les accumulations négatives issues des approches unilatérales et partielles.

Aussi, et loin de toute démarche unilatérale, avons-Nous retenu, en la matière, la démarche consultative, participative et inclusive que Nous avions judicieusement suivie pour traiter les grandes questions nationales.

Au lieu de quelques mesures étriquées, Nous avons décidé de mettre au point une réforme substantielle qui ne se limite pas au seul secteur judiciaire, mais qui, par sa consistance et sa globalité, englobe l'ensemble du système de la justice.

A cet égard, Nous tenons à rendre hommage à toutes les institutions, instances et autres acteurs qualifiés qui ont réagi positivement et sincèrement à Notre appel en faveur de consultations élargies, lesquelles ont débouché sur des idées pertinentes, dont Nous nous félicitons également.

Ayant à cœur de continuer sur cette voie, avec la même démarche constructive, Nous comptons mettre en place une instance consultative, pluraliste et représentative, permettant à la justice de s'ouvrir sur son environnement. Il s'agit d'un cadre institutionnel de réflexion et d'échange de savoir-faire, sur les questions ayant trait à la justice, et ce, dans le respect des prérogatives des institutions constitutionnelles, de l'indépendance du pouvoir judiciaire et des attributions des autorités publiques.

La justice représente, à Nos yeux, la clef de voûte pour la concrétisation d'un principe auquel Nous sommes particulièrement attaché, à savoir l'égalité des citoyens devant la loi. Elle constitue le recours et le gage de l'équité, comme facteur de consolidation de la stabilité sociale. Mieux encore, la légitimité même de l'Etat et l'inviolabilité de ses institutions puisent leur force dans celle de la justice qui constitue le fondement même du pouvoir.

Aussi avons-Nous décidé de donner une nouvelle et forte impulsion à la réforme de la justice, suivant une feuille de route claire dans son référentiel, ambitieuse dans ses objectifs, précise dans ses priorités et rigoureuse dans ses mécanismes d'application.

Viennent, en tête de ce référentiel, les constantes de la Nation selon lesquelles la justice est du ressort de la Commanderie des Croyants, et le Roi est le Garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire.

A cet égard, il importe également de prendre en considération les différentes propositions et recommandations nationales pertinentes, ainsi que les conclusions constructives dégagées du projet du ministère de la justice et des larges consultations initiées par lui. Il en est de même des engagements internationaux souscrits par le Royaume.

Quant aux objectifs visés par cette réforme, il s'agit de consolider la confiance dans une justice efficiente et équitable et d'en conforter la crédibilité, tant il est vrai qu'elle constitue un rempart inexpugnable pour la défense de l'Etat de droit, un fondement essentiel de la sécurité judiciaire et de la bonne gouvernance et un facteur d'impulsion du développement.

L'on doit également veiller à assurer la mise à niveau de ce secteur pour lui permettre d'être au diapason des mutations qui s'opèrent à l'échelle nationale et internationale et de répondre aux exigences de la justice du vingt-et-unième siècle.

Afin de donner corps à ces grands desseins, Nous appelons le gouvernement à élaborer le plan d'une réforme globale et profonde de la justice, un plan intégré et précis, propre à refléter la profondeur stratégique de la réforme.

Ce plan devrait se décliner en six axes majeurs, en l'occurrence :.

- La consolidation des garanties de l'indépendance de la justice,.

- La modernisation de son cadre normatif,.

- La mise à niveau de ses structures et de ses ressources humaines,.

- L'amélioration de l'efficience judiciaire,.

- L'ancrage des règles de moralisation de la justice,.

- La mise en œuvre optimale de la réforme.

Cher peuple,.

Quelle que soit la pertinence des objectifs stratégiques tracés, dont la réalisation s'étale sur le long terme, cela ne devrait pas occulter pour nous le besoin pressant des citoyens de sentir de près, et à brève échéance, l'impact positif direct de la réforme.

A cet effet, Nous donnons Nos Hautes Directives au gouvernement, notamment au ministère de la justice, pour amorcer la mise en œuvre de cette réforme dans six domaines d'action prioritaires.

Premièrement : La consolidation des garanties de l'indépendance de la Justice, en assurant au Conseil supérieur de la Magistrature un statut digne de son rang en tant qu'institution constitutionnelle à part entière.

Il importe, à cet égard, de lui conférer de manière exclusive les attributions nécessaires à la gestion de la carrière des magistrats.

Il s'agit également de revoir le mode d'élection de ses membres pour garantir qu'ils satisfont aux critères de compétence et d'intégrité requises.

Il faudrait aussi y introduire une représentation féminine reflétant adéquatement la place de la femme magistrat dans notre système judiciaire.

Par ailleurs, le fonctionnement du Conseil devrait faire l'objet d'une plus grande rationalisation.

Dans le même cadre de consolidation de l'indépendance de la justice, il convient de procéder à la révision du Statut de la Magistrature dans le sens d'une professionnalisation et d'une responsabilisation accrues et pour une impartialité plus élevée et une meilleure dynamique de promotion professionnelle.

Cette action doit être menée en relation avec l'élaboration d'un Statut du Greffe et la révision du cadre juridique régissant les différentes professions judiciaires.

Deuxièmement : La modernisation du cadre normatif, notamment pour ce qui se rattache aux affaires et aux investissements, ainsi que la garantie des conditions du procès équitable.

Il est, donc, nécessaire d'adopter une nouvelle politique pénale fondée sur la révision et l'adéquation du Code pénal et du Code de procédure pénale.

En outre, et afin de mettre ces deux codes et leurs différents dispositifs au diapason des évolutions en cours, il importe notamment de procéder la création d'un Observatoire national de la criminalité, et ce, en synergie avec la poursuite du processus de mise à niveau des établissements pénitentiaires et de réforme.

Parallèlement, il convient de développer des modes alternatifs de règlement des différends comme la médiation, l'arbitrage et la conciliation, d'appliquer les peines de substitution et de revoir la justice de proximité.

Troisièmement : La mise à niveau des structures judiciaires et administratives : Il s'agit, à cet égard, d'adopter une nouvelle gouvernance de l'administration centrale du ministère de la justice et des tribunaux, sur la base du principe de la déconcentration qui devrait permettre aux responsables judiciaires de disposer des compétences nécessaires à l'exercice de leurs fonctions, y compris le recours à l'inspection périodique et à l'inspection spéciale avec fermeté et impartialité. Il importe aussi d'adopter une carte et une organisation judiciaires rationalisées, répondant aux exigences de la réforme.

Quatrièmement : La mise à niveau des ressources humaines, aux plans formation, performance et évaluation. Il faudrait également veiller à la revalorisation de la situation matérielle des magistrats et du personnel de la justice et attacher au volet social toute l'importance requise, notamment par la mise en place de la Fondation Mohammedia des œuvres sociales des magistrats et des fonctionnaires de la Justice. Ainsi sera illustrée de nouveau la bienveillante et constante sollicitude que Nous réservons à la famille de la justice.

Cinquièmement : L'amélioration de l'efficience judiciaire par la lutte contre les précarités, lenteurs et autres complexités qui handicapent le système judiciaire, et portent préjudice aux justiciables.

Pour cela, il est nécessaire de simplifier les procédures et d'en garantir la transparence, d'améliorer la qualité des jugements et des prestations judiciaires et de faciliter l'accès des justiciables aux différentes juridictions du pays. Il importe aussi d'assurer une diligence accrue dans le traitement des dossiers et une plus grande célérité dans l'exécution des décisions de justice.

Sixièmement : La moralisation de la justice pour la prémunir contre les tentations de corruption et d'abus de pouvoir et lui permettre, à son tour, de contribuer, par les moyens juridiques, à la moralisation de la vie publique.

Cher peuple,.

Pour juger de la pertinence réelle de cette réforme substantielle, il faudra, non seulement en évaluer la teneur, mais juger également de la capacité à en assurer une mise en œuvre optimale et un pilotage efficient. Ce travail doit être mené à deux niveaux.

Au niveau central, Nous réaffirmons que la mise en œuvre et le pilotage de cette réforme incombent au gouvernement, notamment le ministère de la justice. Cette responsabilité doit être assumée selon des programmes précis dans leurs objectifs, leur calendrier et leurs moyens d'exécution, de suivi et d'évaluation.

Au niveau des tribunaux, le succès de la réforme demeure tributaire de la mise en œuvre du principe de la déconcentration et de la disponibilité des compétences nécessaires à cet effet. Aussi, appelons-Nous le Conseil supérieur de la Magistrature à tenir une session spéciale pour proposer des responsables judiciaires aptes à prendre en charge, à l'échelle des tribunaux, la mise en œuvre pratique de cette réforme décisive.

C'est un chantier ardu et de longue haleine, qui exige une mobilisation générale, non seulement au sein de la famille de la justice et de la magistrature, mais aussi parmi les institutions et les forces vives du pays, voire tous les citoyens.

Nous sommes profondément convaincu que la réforme substantielle de la justice est la pierre angulaire sur laquelle reposent la consolidation de la démocratie et l'ancrage des valeurs citoyennes chez les jeunes et les générations montantes dans notre pays.

Aussi, nous attendons-Nous à ce que chacun, animé de l'esprit pérenne de la Révolution du Roi et du Peuple, adhère pleinement à l'effort engagé pour gagner ce pari vital et s'associe à la marche que Nous conduisons afin de doter le Maroc d'une justice globale et forte de ses composantes judiciaire, spatiale et sociale.

Nous demeurerons ainsi fidèles à la mémoire indélébile de Nos vénérés Grand-père et Père, feu Leurs Majestés les Rois Mohammed V et Hassan II, ainsi que des martyrs de la lutte pour la libération et l'unité du pays, que Dieu ait leurs âmes.

"Dieu vous prescrit de restituer les dépôts à leurs propriétaires et de vous montrer équitables quand vous êtes appelés à juger vos semblables. C'est là une noble mission que Dieu vous exhorte à remplir. Dieu entend tout, voit tout. " Véridique est la parole de Dieu. Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh.

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 02:12
Le grand projet de SM Mohamed 6 :la réforme de la Justice

 

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Tétouan - SM le Roi Mohammed VI a appelé, jeudi soir, le gouvernement à élaborer un plan intégré et précis, propre à refléter la profondeur stratégique de la réforme de la justice.

 

 

 

 

Dans un discours à la Nation à l'occasion du 56è anniversaire de la révolution du Roi et du peuple, le Souverain a défini les six axes majeurs de cette réforme, en l'occurrence, la consolidation des garanties de l'indépendance de la justice, la modernisation de son cadre normatif, la mise à niveau de ses structures et de ses ressources humaines, l'amélioration de l'efficience judiciaire, l'ancrage des règles de moralisation de la justice et la mise en Âœuvre optimale de la réforme.

"Quelle que soit la pertinence des objectifs stratégiques tracés, dont la réalisation s'étale sur le long terme, cela ne devrait pas occulter pour nous le besoin pressant des citoyens de sentir de près et à brève échéance l'impact positif direct de la réforme", a souligné SM le Roi qui a donné Ses Hautes Directives "au gouvernement, notamment au ministère de la justice, pour amorcer la mise en Âœuvre de cette réforme dans six domaines d'action prioritaires".

Le premier domaine d'action, a expliqué le Souverain, porte sur la consolidation des garanties de l'indépendance de la Justice, en assurant au Conseil supérieur de la Magistrature un statut digne de son rang en tant qu'institution constitutionnelle à part entière.

Il importe, à cet égard, a ajouté Sa Majesté "de lui conférer de manière exclusive les attributions nécessaires à la gestion de la carrière des magistrats, de revoir le mode d'élection de ses membres pour garantir qu'ils satisfont aux critères de compétence et d'intégrité requises et d'y introduire une représentation féminine reflétant adéquatement la place de la femme magistrat dans notre système judiciaire, outre le fonctionnement du Conseil qui devrait faire l'objet d'une plus grande rationalisation".

Dans le même cadre de consolidation de l'indépendance de la justice, le Souverain a affirmé qu'"il convient de procéder à la révision du Statut de la Magistrature dans le sens d'une professionnalisation et d'une responsabilisation accrues et pour une impartialité plus élevée et une meilleure dynamique de promotion professionnelle. Cette action doit être menée en relation avec l'élaboration d'un Statut du Greffe et la révision du cadre juridique régissant les différentes professions judiciaires".

Le deuxième domaine d'action, a indiqué SM le Roi, est relatif à "la modernisation du cadre normatif, notamment pour ce qui se rattache aux affaires et aux investissements, ainsi que la garantie des conditions du procès équitable".

"Il est, donc, nécessaire d'adopter une nouvelle politique pénale fondée sur la révision et l'adéquation du Code pénal et du Code de procédure pénale. En outre, et afin de mettre ces deux codes et leurs différents dispositifs au diapason des évolutions en cours, il importe notamment de procéder la création d'un Observatoire national de la criminalité, et ce, en synergie avec la poursuite du processus de mise à niveau des établissements pénitentiaires et de réforme", a souligné le Souverain.

Parallèlement, "il convient de développer des modes alternatifs de règlement des différends comme la médiation, l'arbitrage et la conciliation, d'appliquer les peines de substitution et de revoir la justice de proximité", a dit le Souverain.

Le troisième domaine porte sur la mise à niveau des structures judiciaires et administratives, en ce sens, a expliqué SM le Roi, qu'il s'agit "d'adopter une nouvelle gouvernance de l'administration centrale du ministère de la justice et des tribunaux, sur la base du principe de la déconcentration qui devrait permettre aux responsables judiciaires de disposer des compétences nécessaires à l'exercice de leurs fonctions, y compris le recours à l'inspection périodique et à l'inspection spéciale, avec fermeté et impartialité".

"Il importe aussi d'adopter une carte et une organisation judiciaires rationalisées, répondant aux exigences de la réforme", a dit le Souverain.

La mise à niveau des ressources humaines, aux plans formation, performance et évaluation, constitue le quatrième domaine d'action de cette réforme. Dans ce cadre, a précisé SM le Roi, "il faudrait également veiller à la revalorisation de la situation matérielle des magistrats et du personnel de la justice et attacher au volet social toute l'importance requise, notamment par la mise en place de la Fondation Mohammedia des Âœuvres sociales des magistrats et des fonctionnaires de la Justice. Ainsi sera illustrée de nouveau la bienveillante et constante sollicitude que Nous réservons à la famille de la justice".

Le Souverain a également mis l'accent sur l'amélioration de l'efficience judiciaire, qui constitue le cinquième volet de plan, et ce "par la lutte contre les précarités, lenteurs et autres complexités qui handicapent le système judiciaire, et portent préjudice aux justiciables".

Pour cela, a dit SM le Roi, "il est nécessaire de simplifier les procédures et d'en garantir la transparence, d'améliorer la qualité des jugements et des prestations judiciaires, de faciliter l'accès des justiciables aux différentes juridictions du pays et d'assurer une diligence accrue dans le traitement des dossiers et une plus grande célérité dans l'exécution des décisions de justice".

Le sixième domaine, a indiqué le Souverain, concerne "la moralisation de la justice pour la prémunir contre les tentations de corruption et d'abus de pouvoir et lui permettre, à son tour, de contribuer, par les moyens juridiques,

à la moralisation de la vie publique".

"Pour juger de la pertinence réelle de cette réforme substantielle, il faudra, non seulement en évaluer la teneur, mais juger également de la capacité à en assurer une mise en Âœuvre optimale et un pilotage efficient. Ce travail doit être mené à deux niveaux", a relevé le Souverain en réaffirmant que "la mise en Âœuvre et le pilotage de cette réforme incombent au gouvernement, notamment le ministère de la justice. Cette responsabilité doit être assumée selon des programmes précis dans leurs objectifs, leur calendrier et leurs moyens d'exécution, de suivi et d'évaluation".

SM le Roi a, en outre, souligné qu'au niveau des tribunaux, "le succès de la réforme demeure tributaire de la mise en Âœuvre du principe de la déconcentration et de la disponibilité des compétences nécessaires à cet effet", appelant le Conseil supérieur de la Magistrature "à tenir une session spéciale pour proposer des responsables judiciaires aptes à prendre en charge, à l'échelle des tribunaux, la mise en Âœuvre pratique de cette réforme décisive".

Affirmant qu'il s'agit là d'un "chantier ardu et de longue haleine, qui exige une mobilisation générale, non seulement au sein de la famille de la justice et de la magistrature, mais aussi parmi les institutions et les forces vives du pays, voire tous les citoyens", le Souverain S'est dit "profondément convaincu que la réforme substantielle de la justice est la pierre angulaire sur laquelle reposent la consolidation de la démocratie et l'ancrage des valeurs citoyennes chez les jeunes et les générations montantes dans notre pays".

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 01:50

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